Ah, la fin du déconfinement est arrivé. Enfin, le début de la fin du déconfinement, les prémices du début de la fin du confinement si tout se passe bien, si nous sommes sages, si…

Quel rapport avec le coiffeur ?

Ce qui me manquait le plus pendant ces plus de 50 jours de confinement, ce dont j’avais le plus envie, ce que je rêvais de faire dès que je pourrais chanter « libérée, délivrée » même à mezzo voce, c’était…

Non, ce n’était pas de pouvoir sortir sans avoir besoin de penser à ce BIP de BIP d’attestation sur laquelle je m’autorisai à sortir de chez moi pour un motif imposé, la case  » Prendre l’air sinon j’explose » n’existant pas. Pas plus de ne plus avoir la sensation de détruire des centaines d’arbres avec des autorisations non réutilisables ou d’être fliquée si je les faisais sur mon smartphone. Déjà que…

Non, ce n’était pas plus m’imaginer retrouver le plaisir de déambuler là où mes pas me portent, à mon rythme, sans le regard fixé sur ma montre et dans le périmètre autorisé.

Ce n’était pas, non plus, de cesser d’apprendre à ma petite fille de craindre la police quand elle n’avait aucune envie de rentrer au bout d’une heure en extérieur, mais qu’il le fallait parce que la police…

Non, ce qui a occupé mes pensées ces derniers jours avant l’entrebâillement de notre cage, c’était aller chez le coiffeur ! Pourtant, ce n’a jamais été une histoire d’amour entre les coiffeurs et moi, plutôt un passage obligé. Si certains ont des têtes à chapeaux, d’autres des têtes à claques, je n’ai jamais eu une tête à cheveux longs. Et qui dit cheveux courts dit passage obligatoire et régulier par la case coiffeur.

Moi et mon ami le coiffeur

Pendant des années, j’ai tenté de ruser pour limiter mes passages. J’ai même pratiquement fait raser mes cheveux chez un coiffeur pour hommes à la campagne. Mais ils ont repoussé.

Puis au fil des années et des déconvenues – que celle qui n’a jamais eu envie de pleurer en sortant de chez ces autoproclamés artistes capillaires me jette la première brosse à cheveux !)- j’ai fini par dénicher l’endroit où la coupe correspondait à mes attentes, ni trop courte ni trop longue, un prix raisonnable et une attente de même.

Quand je séjourne à l’étranger, en général plusieurs mois par an, je laisse mes cheveux libres de pousser à leur guise jusqu’à mon retour en France. Et ils en profitent, l’anarchie étant leur modèle.

Cette année, mon retour en France a coïncidé avec la découverte du mot « confinement ». je plaisante. J’avais entendu la version hispanophone au Panama où nous étions coincés dans l’attente d’un vol retour. Là bas aussi, les coiffeurs avaient fermé leurs portes.

Non, ne vous méprenez pas. Les aficionados accros à leur rendez-vous hebdomadaire chez leur Figaro préféré m’ont toujours fait sourire. Quel plaisir peut on réellement attendre d’un rendez-vous pendant lequel vous allez écouter le blabla inintéressant de votre coiffeur pendant qu’il tente de vous fourguer ses produits indispensables et hors de prix et que ces ciseaux volettent autour de votre tête ?

Et aujourd’hui

Mon projet de la journée était le ratiboisage de ma crinière. Oui mais.. tout le monde n’avait-il pas le même projet ? Qui s’était découvert une passion pour les coiffures hirsutes ? Qui avait choisi de se laisser couper les cheveux par son conjoint en mal de reconversion ?

Le salon de coiffure qui conserve ma fidélité capillaire est un salon sans rendez-vous où seuls l’attente et le résultat sont garantis.

Et aujourd’hui 11 mai, le masque obligatoire sur le nez, j’ai sagement attendu mon tour, le bac, les ciseaux, le papotage non obligatoire et le résultat.

Et alors ?

Alors, le résultat me plaît. Le contraire aurait été difficile. Plus court que je n’envisageais mais elle a fait la chasse aux cheveux colorés. Et finalement, j’en suis ravie, je vais pour la première fois de ma vie de vieille laisser respirer mes cheveux et voir si je m’apprécie avec ma couler naturelle poivre et sel.

Et vous ?

Avez-vous retrouvé le chemin de votre coiffeur ? est-ce un moment que vous appréhendez ou que vous espérez ? Avez-vous pris une décision, soit comme moi de laisser vos cheveux conserver leur vraie couleur, soit de les laisser pousser, soit de les colorer en bleu ?

Dîtes-moi tout en commentaires. J’ai hâte de vous lire. Et si vous recherchez une chaine Youtube pour vous instruire, vous distraire et résoudre des problèmes du quotidient, regardez ces vidéos avec Mamie Solange.

Mamie Solange
Mamie Solange
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8 commentaires

  1. Hello ! Ahah quelle histoire ! J’aime beaucoup la façon dont vous racontez votre vecu de cette période si particulière. Pour ma part, je ne suis pas allée chez le coiffeur et ne compte pas y aller de si tôt. N’ayant pas la grande nécessité d’y aller (même s’ils sont abîmés mais tant pis) et souhaitant tester des produits avant, je n’ai pas non plus trouvé de coiffeur me correspondant notamment en terme début prix… mais bon ça va venir 😂 en tous cas, bel article !

    • Merci. Si vous pouvez éviter les coiffeurs, faites-le. Ce sont des gens étranges. pensez: vous leur demandez de couper un centimètre, ils en coupent dix…

  2. Je déteste les coiffeurs. Oui vraiment ! J’ai eu pas mal de mauvaises expériences alors j’essaye de couper mes cheveux moi-même le plus souvent ! Mais bon, j’y vais quand même 1 fois tous les deux ans histoire de donner un bon coup de neuf 🙂

    • N’étant absolument pas manuelle, me couper les cheveux seule reviendrait à apprendre à voler en sautant du 5eme étage. Résultat pas garanti.

  3. Bonjour Solange! Amusante, ta vision du déconfinement capillaire! Beaucoup de personnes avaient hâte de retrouver leur salon de coiffure, à défaut de leur coiffeur-euse! En effet, comme toi, j’ai beaucoup de difficulté à dénicher un « Edward aux mains d’argent », donc je retarde le plus possible le moment de devoir retourner faire, chez un pro (ou auto-proclamé tel), une retouche de ce que je ne peux faire moi-même. Donc, pas de problème pour moi pendant le confinement: pas de problème de repousse/coloration (depuis juillet ), j’ai décidé de passer au blanc/blond polaire pour se fondre avec ma chevelure naturelle. Ma coupe au carré supporte très bien la repousse. Et je suis un as du brushing sur ma propre tête! Je ne contribuerai donc pas à la reprise économique du secteur, pour le moment… On aurait bien aimé voir une photo du résultat avec ton portrait. Au plaisir de te lire. Bon après-midi!
    Elisabeth, de http://www.myoldblog.fr

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