Le Comble de la vanité de Valérie Fayolle

En une semaine, j’ai assisté à de nombreuses représentations culturelles et j’ai termine –en beauté ?- avec Le Comble de la Vanité, une pièce de Valérie Fayolle qui se joue au théâtre de la Pépinière à Paris.

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1 Point de Culture rapide sur le Comble de la vanité

2 L’histoire de la pièce

3 L’auteur du Comble de la Vanité

4 Mon ressenti sur Le Comble de la Vanité

5 Le mot de mon Cher et Tendre

6 Conclusion provisoire sur Le comble de la vanité

7 Pour réserver

Point de Culture rapide sur le Comble de la vanité

Qu’est-ce que la vanité et quel pourrait être le comble de la vanité ? On dirait une plaisanterie de collège comme le comble pour un médecin, c’est travailler comme un malade.

Le terme Vanité désigne l’inutile, le futile et l’absence de sens. Un vaniteux éprouve une fierté excessive, un orgueil démesuré l’amenant à du mépris et de la condescendance vis-à-vis d’autrui.

Il existe un autre sens à la vanité. C’est une peinture, représentation allégorique de la fragilité de la vie humaine et de la fatuité de ce à quoi l’être humain s’attache durant celle-ci. Les éléments symboliques les plus courants pour exprimer la vanité sont la mort, le temps qui passe, la vacuité des passions et activités humaines. On retrouve dans ces peintures un crâne, un sablier, une bougie, des objets indiquant le côté périssable et dérisoire de toute émotion.

L’histoire de la pièce

Trois frères et sœurs au caractère très différent se retrouvent ensemble dans la maison de famille auprès de leur père défunt pour venir soutenir leur mère très éprouvée et souffrant d’un Alzheimer. Les non-dits, les vieilles rancœurs et même les secrets les plus cachés ressortent au grand jour.

Leurs certitudes volent en éclat, surtout lors de la découverte du testament et d’un objet insolite au grenier.

C’est une comédie grinçante de Valérie Fayolle.

Mise en scène de Ludivine de Chastenet assistée par Sabrina Paul.

Scénographie d’Emmanuel Charles.

Costumes d’Isabelle Mathieu.

Lumière de François Leneveu.

Musique de Pierre-Antoine Durand.

Avec Mikaël Chirinian, Julie Farenc, Virginie Pradal, Cécile Rebboah et David Talbot.

L’auteur du Comble de la Vanité

Valérie Fayolle est auteure et journaliste. Le comble de la vanité est sa première pièce de théâtre publiée chez Hello Editions. Très active, son prochain roman va paraître chez Plon en 2023. Elle travaille également sur une comédie musicale en cours de montage et écrit plusieurs textes de chansons pour des interprètes.

Elle a créé Le Paris des Arts, l’émission culturelle de France 24 dont elle assure la présentation et la rédaction en chef. En 2006, elle a ouvert l’antenne de la Chaîne d’Information Internationale en y présentant le tout premier Journal.

Mon ressenti sur Le Comble de la Vanité

Quête des origines, liens du sang, mémoire sélective, manipulation parentale, patterns de fonctionnements sociétaux un brin délétères, suspense amoureux et intrigue politique sont les ingrédients de cette pièce familiale.

Croire que l’on peut contrôler son destin sans jamais se retourner serait « Le Comble de la Vanité».

Le thème de l’héritage et des secrets de famille est revisité dans une mise en scène dynamique, colorée, assez drôle et qui a le mérite de faire tomber le cliché d’une mère sans vie sentimentale. Un grand bravo à Virginie Pradal qui incarne la mère. Son interprétation très juste porte la pièce!

Et les surprises vont bon train tout au long de la pièce. Que dire de celle de toute dernière minute qui oblige à relire la pièce de théâtre très différemment ?

Le mot de mon Cher et Tendre

En sortant du théâtre, mon sentiment était partagé entre d’un côté, le fait d’avoir assisté à un bon et tranquille divertissement, et de l’autre, l’impression d’un indicible questionnement. Était-ce là l’effet du paradoxe entre l’écriture à dominance arrondie, peut-être un peu trop, de cette pièce qui évite par là même la critique de caricature, ceci en contrepartie d’énoncés bien sentis comme par exemple des ordinaires travers de la gente politique ?

Devant ce questionnement je préfère revenir au titre ’’le comble de la vanité’’ et proposer le jeu d’en donner une/des définitions. La pièce met en scène bien des situations qui s’y prêtent sans jamais ouvertement en désigner une officiellement. À bien y réfléchir de multiples discours ou positions sur d’autre thèmes peuvent ouvrir à ce biais, la nature des échanges humains s’y prête aisément dans le fond.

Ce que je fais en commentant une production artistique sans m’être enquis des intentions de l’auteur y prête le flanc sans pouvoir prétendre malgré tout au niveau d’un comble !

Solange a fait une proposition de son côté, il est vrai moult fois suggérée dans le scénario. Pour reprendre l’exemple de la politique ’’prétendre sacrifier sa vie aux affaires de la société pour le bien de ses concitoyens quand on affiche autant d’errances morale !?’’ pourrait placer nos bienfaiteurs en sérieux concurrents.

Alors si le sujet vous amuse, je ne peut que vous engager à fouiller vos arguments à l’éclairage de cette pièce.

Conclusion provisoire sur Le comble de la vanité

Trêve de philosophie et quoiqu’il en soit, laissez vous emmener par la succession des scènes, leur changement est particulièrement efficace permettant même parfois des simultanéités où se jouent habilement l’intrigue de différents lieux en même temps. Profitez de la présence de Virginie Pradal qui illumine de sa présence le déroulement du scénario. Et passez un agréable et simple moment de détente.