Bien sûr ne vous attendez pas à un classement objectif, lié à des chiffres. Ce classement est purement subjectif. Ce sont les séries que j’adore, dont je ne parviens pas à me lasser, dont les personnages m’ont fait vibrer et dont les scénarios correspondent à mes attentes : action, retournements de situation et psychologie fouillée des personnages.
L’incontournable Breaking Bad :
on ne la présente presque plus. Si jamais vous y aviez échappé, quelle chance ! Voici une série d’anthologie à suivre au fil des saisons. Un professeur de chimie américain découvre qu’il a un cancer. Pour payer ses frais, il décide de fabriquer une drogue dure, la méthamphétamine et de la vendre. Au fil des saisons, les personnages évoluent, acquièrent plus d’épaisseur, de complexité. Qui est bon, qui ne l’est bon ? La fin justifie-t-elle les moyens ? Les personnages auxquels on s’attache feront-ils encore là en fin de saison ? J’ai adoré l’évolution des personnages. Si la brutalité n’est pas ce qu’i m’attire, il m’a toutefois été très difficile de ne pas vouloir savoir la suite. Les coups de théâtre, les retournements de situation m’ont complètement surpris. Quant à la fin, c’est un modèle du genre.
Verdict : si vous ne l’avez pas encore vu, courez la découvrir
Crazy ex-girl friend :
une série américaine sans égale selon moi bien sûr. Le pitch : Rachel, une jeune avocate de New York croise par hasard son ex-amour d’ado et décide d’émigrer dans sa ville, un endroit paumé de Californie loin de tout. Mes critères de base sont remplis : action, retournements de situation et psychologie fouillée des personnages. S’y ajoutent des chansons de tout style connu, du rap au style français (vu par les américains) aux textes surprenants, un peu comme une comédie musicale déjanté. Les saisons se suivent et ne se ressemblent pas. Aucun personnage n’est totalement blanc ou noir, tous ont leur coté sombre, et l’évolution de chacun est un régal à suivre. Là, j’attends avec impatience la saison 5 pour savoir ce que deviendra Rachel.
Weeds :
j’ai découvert cette série lors d’un séjour à Hong Kong et je l’ai poursuivi sur nos 6 mois en Australie. Elle nous aura donc accompagné pendant ce voyage et ce point de régularité alors que nous changions presque chaque jour de lieu a peut-être joué dans mon appréciation. Le pitch : Une jeune mère de famille perd son époux d’une crise cardiaque. Pour gagner sa vie, elle vend du cannabis. Au fil des épisodes, son sens moral s’effrite. Elle n’est pas une mère parfaite, bien loin de là. Et ici aussi, coups de théâtre, rebondissements et retournements de situation sont légion. Le scénario est particulièrement très réfléchi ainsi que la psychologie et l’évolution des personnages. L’épisode qui clôt la saison ne déçoit pas du tout. C’est suffisamment rare pour être signalé.
The Good place :
encore une série découverte à l’étranger que j’ai poursuivi en France. Le pitch. Eleanor, une jeune femme égoïste et sans scrupules ni conscience meurt et arrive au paradis. Elle se doute qu’il y a erreur sur la personne mais craint de se faire démasquer. Adieu l’alcool, les jurons, les coucheries… Le scénario de base ne m’accrochait pas vraiment (pfuh, encore une série sur la vie après la mort. J’imaginais déjà Eleanor redescendre sur Terre pour guider d’autres personnes. Je ne pouvais plus me tromper !). Mais très vite les coups de théâtre se succèdent, avec beaucoup d’humour, des personnages attachants. Et je me suis prise au jeu au point d’attendre avec impatience la sortie de la saison 4.
Jane the Virgin :
cette télénovela se moque des télénovelas. Il y a des rebondissements incroyables, des jumelles maléfiques, des étrangers bizarres, des histoires d’amour compliquées, etc. Le pitch : Jane conserve sa virginité pour son mariage. Lors d’un contrôle de routine chez sa gynéco, elle est accidentellement inséminée et se retrouve enceinte et vierge. La famille de Jane est latino, donc certaines conversations sont en espagnol, un plus selon moi. J’adore cette série qui exploite toutes ls ficelles des télénovelas en toute conscience et avec une grande auto-dérision. Là, j’attends la saison 5, annoncée comme l’ultime. Mais que va-t-il encore se passer dans la vie de Jane ?
Lucifer :
avec ce titre, vous avez une petite idée du sujet de cette série. Le pitch donc : Lucifer Morningstar lassé des Enfers s’installe sur terre à Los Angeles et devient propriétaire d’une boite de nuit. Il est capable d’ôter toutes les inhibitions et de faire révéler à chacun son désir le plus profond. Très séducteur, il rencontre une jeune policière qui résiste à son charme. Ensemble, bon gré mal gré, ils vont résoudre des meurtres.
Ce n’est pas la série avec rebondissements quoique certaines situations se révèlent surprenantes. D’autres personnages débarquent dans la série, comme Aménendiel, le fils préféré, la Déesse de la création, Caïn et bien d’autres. Beaucoup d’humour dans cette série. Petite anecdote : une association a lancé une pétition pour empêcher la diffusion de la série, au motif qu’elle « glorifierait Satan en tant que personne de chair et de sang, attentionnée et sympathique ». Cette pétition n’a pas abouti par chance.
Kipo :
Ma dernière découverte-coup de cœur. C’est un animé. Chaque épisode dure 20 minutes et la série dure 4 petites saisons. A voir absolument en version anglaise car chaque personne a son accent et son caractère. 200 ans après notre époque, l’humanité s’est réfugiée dans le sous-sol et des animaux mutants vivent en surface.
Lors d’une catastrophe, Kipo, jeune fille de 12 ans, se retrouve à l’extérieur. Son but : retrouver son père et son terrier. Oui mais… Survivre n’est pas facile, surtout quand on possède la naïveté et la certitude de la bonté innée de l’Autre.
J’ai tant apprécié cette série découverte sur Netflix grâce à mon fils que je l’ai vue et revue et que je ne souhaite absolument pas déflorer son histoire.
Conclusion provisoire :
Et voilà, c’est tout sur ce sujet. Et vous, quelle est votre série préférée et pourquoi ? Ecrivez-le dans les commentaires. je serai ravie de découvrir de nouvelles séries
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