Du rêve à la réalité: écrivez votre premier roman avec brio

Ou comment écrire son premier roman sans perdre la tête !

Bienvenue dans le monde palpitant (et parfois chaotique) de l’écriture de romans ! Si, tout comme moi et quelques milliers de personnes, vous avez déjà envisagé de devenir l’auteur de votre propre best-seller, que vous vous sentez aussi perdu qu’un cheval dans une salle de bains, ne vous inquiétez pas, vous êtes au bon endroit. Dans ce guide, nous allons explorer ensemble les hauts et les bas de l’écriture de votre premier roman, le tout avec une bonne dose d’humour pour garder le moral intact.

Ah, l’idée de départ de ce premier roman

C’est comme tomber amoureux, sauf que vous allez tomber amoureux d’une idée, pas d’une personne (bien que certains écrivains semblent entretenir des relations très intimes avec leurs personnages, mais ceci est une autre histoire). Vous vous asseyez devant votre ordinateur, votre cahier ou votre dernière liste de courses, et vous attendez que l’étincelle de génie vous frappe. Parfois, cette étincelle est bien plus faible qu’une bougie vacillante dans une tempête, et parfois, elle brille plus fort que mille soleils.

Le point positif ? Quand vous avez enfin cette idée brillante, c’est comme si vous aviez trouvé le Graal. Le point négatif ? La plupart du temps, vous vous retrouvez à écrire des listes interminables de concepts plus bizarres les uns que les autres. « Un thriller romantique avec des sangsues venues de l’espace ? Peut-être pas. »

Mais ne désespérez pas ! Les idées peuvent surgir des endroits les plus inattendus. Peut-être que votre chat vous inspirera en jouant avec un bout de ficelle, ou que votre inspiration jaillira après avoir mangé un cinquième morceau de gâteau au chocolat.

Gardez l’esprit ouvert et le stylo à portée de main, car vous ne savez jamais quand l’inspiration frappera (ou quand vous aurez besoin d’écrire une liste de courses plutôt que votre roman). Et rappelez-vous, même si votre première idée semble un peu loufoque, elle pourrait bien être le point de départ d’une aventure littéraire incroyable, celle de l’écriture de ce premier roman.

Les personnages

Ces compagnons de papier qui deviennent parfois plus réels pour vous que vos propres amis. Lorsque vous créez des personnages pour votre roman, vous avez carte blanche pour laisser libre cours à votre imagination débordante. Du chevalier en armure à la recherche de son âme sœur à la sorcière maladroite qui confond les potions d’amour avec les potions d’explosion, le choix vous appartient.

Le point positif ? Vous pouvez inventer des personnages aussi fascinants que des licornes colorées dans un arc-en-ciel.

Le point négatif ? Vous risquez de devenir légèrement obsédé par eux et de commencer à imaginer des conversations entre eux dans votre tête. (Spoiler : c’est parfaitement normal.)

Mais attention, il y a un piège insidieux dans la création de personnages : le syndrome du personnage parfait. Vous savez, ce personnage qui est incroyablement beau, talentueux, intelligent et qui n’a absolument aucun défaut ? Évitez-le comme la peste ! Les lecteurs aiment les personnages avec des défauts et des imperfections, car cela les rend plus humains (même s’ils sont des extraterrestres ou des zombies).

Donc, n’hésitez pas à donner à vos personnages quelques bizarreries ou mauvaises habitudes pour les rendre vraiment mémorables. Et qui sait, peut-être que votre personnage principal deviendra le prochain modèle pour les mugs et les t-shirts à la mode.

L’écriture -enfin- de ce premier roman :

Écrire, réécrire, et réécrire encore (et pleurer de rage ) : Ah, l’écriture, le cœur palpitant de toute l’aventure romanesque. C’est là que les mots prennent vie sur la page, où les mondes imaginaires prennent forme et où les personnages commencent à respirer (ou du moins, ils le font dans votre esprit, ce qui est peut-être un signe que vous devriez prendre une pause).

Le point positif ? Il n’y a pas de meilleure sensation que celle d’écrire la première phrase de votre roman. C’est comme si vous aviez planté une graine et que vous la regardiez pousser vers le soleil.

Le(s) point(s) négatif(s) ? Cette euphorie initiale est souvent suivie d’une montagne russe émotionnelle de doutes, de procrastination et de remaniements obsessionnels. Vous verrez rapidement que l’écriture d’un roman est un peu comme construire un puzzle géant sans image de référence. Vous commencez avec quelques pièces qui semblent s’assembler parfaitement, mais à mesure que vous avancez, vous réalisez qu’elles ne s’emboîtent pas aussi bien que vous le pensiez.

Le processus d’écriture implique souvent des heures de débat intérieur sur la virgule parfaite ou le mot idéal, suivies de moments de pure inspiration où les mots coulent comme du miel. Et bien sûr, il y a aussi ces moments où vous vous demandez si vous devriez abandonner l’écriture pour devenir un artiste de rue jonglant avec des choux-fleurs.

N’ayez crainte ! Même lorsque vous avez l’impression de tourner en rond dans un océan de mots, rappelez-vous que chaque phrase que vous écrivez vous rapproche un peu plus de la fin. Accrochez-vous à cette pensée comme un naufragé à une bouée de sauvetage et continuez à écrire, même si cela signifie que vous finirez par verser quelques larmes sur votre clavier (ou dans votre tasse de café, soyons réalistes). Parce qu’à la fin de la journée, chaque mot que vous écrivez vous rapproche de votre rêve de devenir un écrivain accompli. Et peut-être qu’un jour, vous pourrez même écrire un roman sur l’expérience hilarante, mortifiante, déchirante, et tumultueuse d’écrire votre premier roman.

Faire éditer ce premier roman :

Félicitations, vous avez survécu à l’écriture de votre premier jet ! Vous avez dans les mains un manuscrit qui ressemble vaguement à un roman, et maintenant vient l’étape tant redoutée : l’édition. Préparez-vous à vivre un véritable tour de montagnes russes émotionnelles alors que vous plongez tête la première dans les abysses de la révision. Le point positif ? L’édition vous offre l’occasion de polir votre chef-d’œuvre brut et de le transformer en quelque chose de vraiment remarquable. C’est comme sculpter une statue à partir d’un bloc de marbre : chaque coup de ciseau vous rapproche un peu plus de la perfection artistique. Ou du moins, c’est ce que vous espérez. Le point négatif ? Vous découvrirez rapidement que l’édition est un processus infini. Vous corrigez une virgule ici, changez un mot là, et avant que vous ne le sachiez, vous avez réécrit l’ensemble du livre pour la dixième fois. Vous commencerez à douter de chaque décision que vous avez prise, à remettre en question votre talent d’écrivain et à envisager sérieusement de tout abandonner pour devenir dompteur de pingouins en Antarctique. Mais ne laissez pas la folie de l’édition vous submerger ! Rappelez-vous que même les plus grands écrivains ont dû affronter ce même défi. Prenez une profonde inspiration (ou deux, ou trois) et plongez courageusement dans la marée tumultueuse de l’édition. Et qui sait, peut-être que vous finirez par écrire la prochaine grande histoire sur les hauts et les bas hilarants de l’édition d’un roman.

Sinon, il reste l’autoédition et je vous en parlerai dans un autre article.

Conclusion :

Bravo, vous avez maintenant traversé le tumulte tumultueux de l’écriture de votre premier roman ! Vous avez affronté des idées farfelues, donné vie à des personnages aussi colorés que des papillons sur un mur de graffitis, réécrit votre histoire plus de fois que vous ne pouvez compter, et vous êtes finalement sorti victorieux de l’éditeur. Que vous ayez écrit un chef-d’œuvre littéraire ou simplement survécu avec votre santé mentale intacte (à peu près), vous avez accompli quelque chose de vraiment remarquable.

Rappelez-vous, l’écriture d’un roman est un voyage chaotique, mais c’est aussi une aventure incroyablement gratifiante. Même lorsque les mots semblent se dérober sous vos doigts et que l’auto-doute menace de vous engloutir, n’oubliez pas pourquoi vous avez commencé ce voyage en premier lieu. Que ce soit pour partager une histoire qui vous tient à cœur, pour laisser une empreinte indélébile sur le monde de la littérature, ou simplement pour prouver à votre grand-mère que vous êtes capable de terminer quelque chose, rappelez-vous que chaque mot que vous écrivez vous rapproche un peu plus de votre objectif.

Alors, que vous soyez sur le point de commencer votre premier roman ou que vous soyez déjà en train de travailler sur le dixième, n’oubliez jamais l’importance de l’humour. Parce qu’au milieu de toutes les luttes, les doutes et les moments de pure folie, c’est l’humour qui vous aidera à garder le sourire sur votre visage et la plume dans votre main.

Alors, à tous les aspirants écrivains là-bas, que votre route soit pavée de pages blanches, de cafés surchauffés et de beaucoup, beaucoup de procrastination. Et souvenez-vous, peu importe où vous vous trouvez sur votre chemin d’écriture, chaque mot que vous écrivez vous rapproche un peu plus de votre rêve de devenir un écrivain accompli.